Gestion du stress
Le stress est un concept qui se manifeste de façon diverses. Il est induit par un changement d’environnement, une situation oppressante, une perturbation des habitudes, une absence ou un changement dans l’entourage.
Le stress produit des perturbations chez l’animal, tant sur la sphère psychologique qu’au niveau biologique. L’homéostasie, qui consiste à réguler et maintenir l’équilibre interne de l’organisme, subit des changements sous l’influence du stress.
Lors d’un stress chronique, sur le long terme, les systèmes nerveux et endocrinien qui coordonnent cette régulation peuvent être insuffisants pour maintenir l’équilibre de l’organisme. Un état prolongé de mal-être pourrait alors engendrer des désordres tels que :
- Troubles du comportement et de la communication (gémissement, tremblement, posture basse, modification du comportement alimentaire, …)
- Troubles digestifs
- Manifestations dermatologiques (léchage intempestif, perte de poil, plaies, eczéma, rougeurs, sueur…)
En ostéopathie, des dysfonctions peuvent apparaitre en cas de stress comme :
- Une augmentation des tensions corporelles, des densités musculaires
- Une diminution de la souplesse des tissus
- Une baisse de l’activité respiratoire tissulaire
- Un déséquilibre crânio-sacré
- Des dysfonctions de mobilité : thorax, diaphragme, lombaires, abdomen
Pour répondre à ces troubles, l’ostéopathie a pour but dans un premier temps de restaurer le contact avec l’animal. La communication est très importante pour lui et en tant que thérapeute, le soin passe par le toucher.
Le toucher est un vecteur essentiel au bien-être. Au cours du développement embryonnaire, le système nerveux et la peau se développent à partir du même feuillet et sont infiniment liés.
C’est ainsi qu’en ostéopathie, le contact permet de réguler le stress par le biais de techniques adaptées.
Dans un second temps, l’émotion étant véhiculée dans l’organisme par les systèmes nerveux et endocrinien évoqués ci-dessus, l’ostéopathe aura pour but de lever les dysfonctions de mobilité des structures composant ces systèmes et d’harmoniser leurs fonctions pour relâcher le stress accumulé. Il s’agit d’accompagner et de proposer à l’organisme une aide dans la régulation des perturbations causées par le stress, dans une prise en charge globale prenant en compte l’état psychologique de l’animal.
« Parler est un besoin, écouter est un art » Goethe
Arthrose et Ostéopathie
On peut retrouver ce type de pathologie notamment sur les membres qui soutiennent le poids de l’animal mais elle peut également se déclarer sur la colonne vertébrale.
Les conséquences de l’usure des articulations sont diverses : des raideurs et difficultés de locomotion peuvent apparaitre, des déformations osseuses (radiologiques) pour limiter la pression peuvent conduire à la douleur.
Cependant, bien que l’arthrose soit une pathologie irréversible, elle peut être l’un des motifs de consultation en ostéopathie.
Dans quel but ?
Une fois l’arthrose diagnostiquée, l’ostéopathie a pour but de soulager l’articulation en limitant la pression, en relâchant les attaches et corps musculaires et en permettant au corps de trouver les meilleures options pour compenser les conséquences articulaires.
Les frottements liés à la dégénérescence du cartilage (et inversement) sont un phénomène que l’on ne peut arrêter mais dont la progression peut être limitée.
Le corps n’ayant plus les armes mécaniques pour permettre aux articulations de supporter le poids, le manque de lubrification et la gêne articulaire, l’ostéopathe va lui proposer un équilibre afin de limiter :
- Les tensions et contractures musculaires
- Les frottements
- L’inflammation
- Les douleurs associées
Le but étant de retrouver de l’élasticité au niveau des muscles et des tendons, de la capsule articulaire, des ligaments mais également de favoriser les échanges de nutriments et de déchets de la région articulaire touchée.
Les techniques utilisées se basent généralement sur des mobilisations douces, du drainage sanguin et lymphatique et des techniques tissulaires.
Cela permet de préserver les articulations et d’améliorer la locomotion sur une durée plus ou moins longue selon le stade de la pathologie.
Il s’agit en général d’un suivi de l’animal sur le long terme. Plus la prise en charge s’effectue tôt, plus le pronostic est bon.